EN DIRECT DU COULOIR DE LA MORT DU TEXAS
Par Paul Colella
Semaine du 13 juin 2002
Je suis à nouveau au bord du l'explosion. Je voudrais vous parler d'un message que j'ai reçu. Message de Mike C, le type dont j'avais parlé à un de mes amis.

" J'ai remarqué tout le cirque autour de l'affaire Napoléon Beazley, mais ce soir le Texas va exécuter un homme et ça n'a pas l'air de gêner qui que ce soit. C'est un meurtrier et il mourra à Huntsville. Je n'y comprends rien. Il a tué, pourtant personne ne fait rien pour s'opposer à sa mort. Même parmi les militants contre la peine de mort. Parfois, je me demande de quel côté je suis vraiment. Amitiés. Mike. "

Voilà un type qui est pour la peine de mort qui se demande pourquoi personne ne s'est bougé lors de l'exécution de Stanley Baker et vous savez quoi ? Il a complètement raison. J'en ai parlé ici à plusieurs personnes mais où étaient ceux qui se considèrent comme des " militants contre la peine de mort " ? Pourquoi n'organisons nous pas, vous ou nous, quelque chose le soir de ces exécutions ?

Ne vous méprenez pas. Je/nous apprécions vraiment tout ce que vous faites. Ce n'est pas ça du tout. C'est que ces familles de condamnés à mort entendent tout ce tintouin autour de certaines exécutions et lorsque c'est leur tour, il n'y a même pas un manifestant dehors.

Il faut vraiment changer cela. Immédiatement. Il y a beaucoup de gens qui pensent comme Mike et qui voient la même chose que lui, pensent que les militants se fichent de ce type-là, pourquoi en serait-il autrement ? Nous ne pouvons pas laisser ce genre de chose arriver, ou plutôt laisser ce genre de choses continuer. NOUS NE POUVONS PAS ! !  Il nous faut changer quelque chose.

Le 14 juin
Une nouvelle journée magnifique. Il n'a pas plu pour permettre aux fleurs de pousser et il doit faire trop chaud pour les oiseaux. Je n'ai vu aucun moineau, pourtant il y en a plein d'habitude.

Je ne sais pas pourquoi je n'avais jamais pensé à parler de ça avant parce que je vois tout cela se dérouler sous mes yeux depuis des années : le TDCJ enlève des hommes, les déplacent à la prison de Jester 4 qui a une unité de psychiatrie. Ils les embarquent là-bas, les gavent de médicaments et les attachent nus sur une table. Je ne peux pas dire que je l'ai vu de mes yeux ou que je l'ai vécu personnellement, mais j'ai entendu bon nombre d'histoires par ceux qui y sont allés.

La dernière victime en date est Gomez. Ce type est un masturbateur chronique. Il n'arrête jamais de se masturber et se fiche pas mal que ça se passe devient un gardien, homme ou femme, ou même devant d'autres prisonniers. Il y a quelque chose qui débloque chez lui. Il est allé à Jester, il y a 4 mois environ lorsqu'il s'est fait piégé par les gardiens pour le faire sortir de sa cellule. Ils lui ont dit qu'il avait une visite de son avocat. Alors aujourd'hui ce n'est pas la même histoire, il ne va pas se faire avoir une deuxième fois et il a refusé sa " visite ". Ils ont préparé une équipe pour l'extraction de cellule, les gardiens Chavis, Brown, Michaels, je ne connais pas les autres. Ils sont entrés et l'ont fait sortir de force pour qu'il aille à sa visite.

J'ai vu de mes yeux ceux qui revenaient ici comme des zombis, battus, les yeux au beurre noir et des points de suture sur la bouche. C'est lamentable que l'Etat ait le droit de faire ce genre de choses. Ils appellent ça un " traitement ". Oui, c'est sûr, coupez-moi donc le petit doigt parce que j'ai un petit bobo. C'est la même chose.

Gomez ne représente un danger pour personne. Il aime juste se tripoter, c'est tout. Les gardiens le détestent tous. Ils se comportent comme s'il leur avait fait du mal. Il y en a même un qui a tenté de le frapper sur ses parties génitales avec une barre en métal qu'ils utilisent pour ouvrir les trappes.

J'ai entendu dire que c'est légal et que le TDCJ peut emmener ces hommes de force. Mais pourquoi ? On nous dit au-delà de la réhabilitation. Alors pourquoi essayez de réparer quelqu'un qui va mourir de toutes façons ?

Comme quand David Herman s'est tranché la gorge ou quand David Long a fait une overdose de médicaments, ces types les ont embarqués dare-dare à l'hôpital, les ont soignés et puis les ont ramenés sur la table d'exécution pour les assassiner. Cela a un sens à vos yeux ? En tout cas, pas pour moi. Cela me rappelle de plus en plus ce qui se passait dans les camps des Nazis. Est-ce que les hommes sont transférés à Jester 4 comme cobayes pour y subir des examens ? " Injectons lui donc un peu de ce produit et voyons ce qu'il se passe ". Je sais qu'après un séjour là-bas, la plupart refuse d'y retourner, alors je me demande vraiment ce qu'il s'y passe.

Les gardiens défilent constamment. Il y en a plein de nouveaux ici et ils débarquent ici comme des idiots et font monter la sauce. Qu'est-il advenu du vieux proverbe " Laissons les chiens endormis en paix " ? Ces nouveaux semblent vraiment avoir bouffé du lion, je ne comprends pas.

Le 15 juin
Aujourd'hui j'ai vu deux gardiens refuser de donner à manger à mon voisin. Je ne suis pas sûr du nom d'un des gardiens en question, mais l'autre était Washington. Je ne supporte pas mon voisin Victor, mais ce n'est pas une raison pour qu'ils profitent de lui. Tout ça parce qu'il se tripote. Victor a perdu la tête il y a bien des années. Il a fait l'aller-retour à Jester il n'y a pas très longtemps. Il a tenté de se pendre avec son drap.

Bref, cela fait au moins 4 ou 5 fois que je vois les gardiens refuser de lui donner à manger. Il n'a que la peau sur les os. Je n'ose pas imaginer à quel point il doit avoir faim. Déjà qu'on ne nous donne pas assez à manger.

Ce mois-ci, la nourriture est revenue à ce qu'elle était avant. Soulja en est arrivé au point que quand il n'est plus en restriction de nourriture, il recommence à bloquer sa trappe le jour suivant pour y retourner. Il dit qu'il a réussi à grossir même si la taille du foodloaf a été réduite de moitié.

Je me souviens à Ellis quand ils ont mis en place le système de niveaux et du foodloaf. C'était vraiment mauvais, mauvais, mauvais. Ce qu'ils faisaient c'est qu'ils prenaient les restes des plateaux pour les balancer dans une poëlle avec de la farine de maïs, puis passaient le tout au four pendant 15 à 20 minutes et voilà. Mais le pire c'est quand nous sommes passés au Vita-Pro. Beurk !

MAIS à Ellis on avait le droit aux achats de temps en temps et la restriction de nourriture ne durait pas toujours pendant 7 jours. Parfois c'était juste pour deux à quatre jours. Il y avait toujours un gardien pour vous donner un petit quelque chose à manger.

Parfois je repense à ces années passées à Ellis et je me souviens comment nous nous plaignions de ci et de ça. Maintenant, j'en ai honte.

Chi Town vient de me hurler de regarder le ciel. Je l'ai fait et quelle bénédiction de voir l'un des plus beaux couchers de soleil que j'ai jamais vu. J'ai regardé encore et encore. Les roses et les mauves étaient incroyables et puis le ciel est devenu presque rouge. Vraiment magnifique !

Ça va me manquer si je retourne au niveau II, les couchers de soleil, mais au niveau II on voit les levers de soleil et ils peuvent être tout aussi superbes.

Le 16 juin
Dimanche. Les dimanche sont les pires journées. Pas de courrier, pas d'activités comme les visites médicales ou les déplacements vers l'extérieur, il ne se passe rien le dimanche.

Ils ne nous ont pas servi de café ce matin, juste du jus de fruit, en fait c'est de l'eau colorée. Quelqu'un fait sûrement des économies de cette manière.

3 nouveaux arrivants au niveau III. Il y en a un qu'on appelle " Dirty Harry ", un autre " Joe Joe " et l'autre " Sapo " ce qui veut dire grenouille en espagnol. Je l'avais rencontré lorsqu'il est arrivé dans le couloir juste avant qu'on parte d'Ellis et quand il a récupéré ce surnom. Pourquoi ce surnom ? C'est parce qu'il avait de sérieux problèmes d'estomac à Ellis, il crachait du sang, il ne pouvait pas manger et finalement ça s'est tellement détérioré qu'il a été hospitalisé. Quand il était à l'hôpital, il a du être intubé et de ce fait, ces cordes vocales ont été abîmées. Il a une voix bizarre maintenant, d'où son surnom de " grenouille ".

L'hôpital John Sealy à Galveston, c'est là où on va quand il y a un problème grave. C'est un hôpital universitaire alors 90 % du temps vous récupérez un interne ou une élève infirmière qui s'exercent sur nous. J'imagine que TDCJ fait des économies ou quelque chose de ce genre. Encore une autre expérience j'imagine ! Je ne les laisse même pas me faire le vaccin contre la grippe ou n'importe quel examen, car je ne sais jamais ce qu'ils vont m'injecter. Ils ne feront pas d'expérience sur moi. Cela fait X temps que j'ai demandé un diagnostique pour un problème précis et j'attends toujours. J'ai vu le médecin 4 fois. J'espère qu'ils trouveront un de ces jours.

Le 17 juin
Un jour comme les autres, sauf qu'aujourd'hui je suis de nouveau au niveau II J. Je fais des progrès. Ils m'ont transféré pas loin de Brian qui lui est toujours au niveau II, donc j'ai pu entendre directement les informations concernant la procédure d'exécution dont je vous parlerais demain, comme ça vous saurez exactement comment cela se passe.

Je ne sais pas exactement ce qu'il se passe ici mais j'en saurais plus d'ici quelques jours, le temps de prendre la température et de voir où les autres en sont et puis il ne restera qu'à combattre la vie au niveau II.

Une chose dont je suis certain c'est que la section A est utilisée pour des prisonniers de la population générale alors tout ce baratin sur la section A qui doit être vide n'était encore qu'une rumeur. Bon à demain.

Le 18 juin
Bonjour. Tout le monde va bien ? J'espère que vous êtes toujours là. Alors comme je vous le disais hier, je vais vous détailler la procédure imposée à un homme avec une date d'exécution.

La plupart du temps lorsque la Cour annonce une date, c'est souvent (dans 90 % des cas) 30 jours plus tard, parfois 60 ou 90.

Lorsque l'administration pénitentiaire est informée de la date, le prisonnier est déplacé dans le bloc A, section F qui est strictement réservée aux condamnés qui ont une date. Là, ils sont surveillés de très près.

Quatorze jours avant la date du crime prémédité, le prisonnier est convoqué pour un entretien à propos de sa mort. Lors de cet entretien, les questions suivantes lui sont posées :

Qui prendra possession de votre corps ?
Que souhaitez-vous faire de vos affaires ?
Que souhaitez-vous faire de l'argent qui sera sur votre compte ?
Quelle est votre taille de vêtement ?
Que souhaitez-vous comme dernier repas ?
Qui désirez-vous voir assister à votre exécution ?
Qui vous voulez sur votre liste de visiteurs ?
Qui sera votre conseiller spirituel ?

Deux jours avant la date fatidique, le prisonnier est autorisé à faire ses derniers achats et peut dépenser autant d'argent qu'il le désire. Il a droit à une journée complète de visite avec ceux qui sont sur sa liste. Les 10 personnes de la liste peuvent venir et le voir une ou deux fois.

Le jour de l'exécution, le prisonnier peut voir sa famille en visite jusqu'à midi, heure à laquelle ils doivent se dire adieu. Il est ensuite emmené du parloir à une cage de visite juridique où on lui demande de se déshabiller et tout est emporté. On lui remet une combinaison propre, des chaussures, des chaussettes et un caleçon. Ensuite il doit aller à la chaise pour passer aux rayons X (chaise à propos de laquelle un gardien avait dit à Johnny Penry qu'il s'agissait d'une chaise électrique, ça lui a fait tellement peur qu'il en avait fait pipi dans sa culotte). Ensuite, le prisonnier est enchaîné, menotté et accompagné jusqu'à une camionnette aux vitres sombres pour partir à Huntsville. Lors de son arrivée, il est placé dans une cellule semblable à celle que nous avions à Ellis, avec un lit, un lavabo et des toilettes. On lui propose à manger et il a le droit de téléphoner ; puis l'aumônier arrive et discute un peu avec lui. Le directeur vient lui expliquer le déroulement de la procédure et lui demande de réfléchir à sa dernière déclaration.

Brian m'a dit qu'il avait le droit de téléphoner où il le souhaitait aux US, mais pas à l'étranger. Il dit qu'il était sous la surveillance ininterrompue des gardiens, mais lorsqu'il est arrivé à Walls, on lui a enfin retiré les menottes et les chaînes.

À 16h, on lui a apporté son dernier repas (C'est à cette heure-là que Brian a eu un sursis). Il a terminé son repas et a été transféré à Polunsky.

S'il n'avait pas eu de sursis, cela aura donné ce qui suit : après le repas, le prisonnier peut se doucher et parler avec son conseiller spirituel ou avec les gardiens. Environ vers 17h45, l'équipe en charge de l'exécution prépare le prisonnier pour l'accompagner jusqu'à la table d'exécution. (Je ne suis pas sûr si à ce moment-là le prisonnier est à nouveau menotté et enchaîné).

Il est allongé sur la table et les cathéters sont placés sur ses bras. Ensuite le rideau s'ouvre sur les témoins. On demande au prisonnier s'il a une dernière déclaration à faire, puis il est assassiné.

Ce que je viens de vous décrire s'est déroulé plus de 200 fois depuis mon arrivée dans le couloir. Chaque vie humaine est interrompue ainsi si aucun sursis ne vient mettre fin à la procédure. Un homme ou une femme qui a une famille et des amis, tout comme les victimes dont les morts sont sensées être vengées par ces exécutions. Une mère, un père, un frère, une s¦ur qui vont pleurer pendant des jours, des semaines, des années. Nous ne sommes pas des animaux sans sentiments ou sans pensées. Nous avons des sentiments, des espoirs et des rêves. Nous ne sommes pas au-delà de la réhabilitation.

Laissez-moi vous parler de l'histoire d'un homme ici dans le couloir. Troy Kunkle est condamné à mort depuis 18 ans. Il a été accusé de braquage et meurtre lorsqu'il avait 17 ans. Il a été déclaré incapable de réhabilitation, au-delà de la rédemption. Il y a quelques années de cela, il était en récréation tout seul quand un autre détenu a coupé le grillage, est entré dans la cour de Troy et l'a poignardé à plusieurs reprises détruisant l'un de ses poumons. Troy a réussi à se défendre, à récupérer la lame pour finir à califourchon sur le type prêt à le poignarder, mais il s'est arrêté là. Il s'est levé pour laisser partir le type, il a remis la lame à un gardien qui était là en train de regarder, s'est fait menotté, il a fait trois pas en arrière et s'est effondré.

Il aurait pu justifier d'avoir poignardé ce type, sans l'ombre d'un doute. Pourtant il ne l'a pas fait, pourquoi ? Ce n'était pas le comportement logique d'un meurtrier. Un vrai meurtrier serait allé jusqu'au bout. Troy n'a rien à faire ici, point.

Une " exécution " est un meurtre prémédité. Ce n'est rien d'autre que la continuation du cercle vicieux d'un meurtre. Est-ce que ma famille aurait le droit de tuer le bourreau ? Où est-ce que tout cela finira ?

Le 19 juin
Je ne tiens pas à déballer la déception que j'ai ressentie aujourd'hui quand j'ai regardé par la fenêtre et que j'ai vu le nombre minuscule de manifestants là, dehors. En fait, je ne dirais rien de plus sur le sujet.

Aujourd'hui les Texans fêtent le " Junetenth " qui est la date anniversaire du traité signé par Lincoln contre l'esclavage, ou quelque chose comme ça. J'en ai parlé avec plusieurs personnes et j'ai entendu des versions différentes quant à la signification de cet anniversaire. Est-ce que quelqu'un pourrait me renseigner plus précisément ?

En fait pendant ces 10 dernières années dans le couloir pour le 19 juin, le plateau-repas était chargé de nourriture : 2 sortes de viande, des oignons et d'autres plats. Aujourd'hui, le repas consistait d'un morceau de poulet trop cuit avec de la sauce barbecue versée dessus, 2 biscuits, une salade de haricots et de pommes de terre. C'est tout. Je suis impatient de voir ce qu'on nous réserve pour le 4 juillet. Le poulet aujourd'hui était particulièrement dégueulasse. Je l'ai jeté dans les toilettes. Plutôt maigre comme repas.

On m'a demandé de faire une mise à jour de mon dossier. En fait, il n'y a pas de nouvelles pour le moment. La dernière fois que j'en ai eue, nous étions en Cour Fédérale. Alors maintenant il faut attendre. S'il se passe quelque chose, je vous en ferais part. Ceux qui sont intéressés peuvent contacter Sabine. Mis à part ça il n'y a pas grand-chose d'autre à faire que de faire circuler l'information. J'aimerais bien avoir une ou deux personnes connues à bord avec nous. J'ai un cas d'innocence plus que probant et les preuves pour confirmer mes dires, pourtant je n'arrive pas à faire médiatiser mon dossier ; c'est pourtant ce dont j'ai le plus besoin. Alors on verra ce qu'il se passera de ce côté-là.

Mon voisin, D-Loc a inondé sa cellule ce soir parce que sa lumière est défectueuse, elle ne s'éteint plus. Cela fait une semaine que ça dure. Il en a parlé à tous les gardiens et les gradés, mais en vain.

Le 20 juin
J'ai un service à vous demander. C'est tout simple, faites circuler tout ce que j'ai écrit dans mon journal ou mes articles, faites les suivre à tous ceux que vous connaissez, famille, amis, collègues de travail. Nous avons besoin de soutien et je pense que c'est une bonne idée.

On dirait qu'ils font tout pour remplir le niveau II. Ils viennent de transférer encore 3 personnes aujourd'hui. Un seul est passé au niveau I.

Hier Soulja s'est encore pris la tête, il a été gazé et a eu droit à l'équipe d'extraction. C'est difficile de communiquer avec ceux du bloc F, alors les nouvelles ne sont pas aussi fréquentes.

J'ai eu encore une visite géniale avec ma mère et mon père aujourd'hui. Il n'y avait pas grand monde dans le parloir.

Nous avons appris aujourd'hui que la Cour Suprême a tranché sur l'anti-constitutionnalité de l'exécution des attardés mentaux, enfin un pas dans la bonne direction.

Je vous quitte cette semaine avec une citation de Thomas Jefferson - 1874 - " L'exécution de la loi est plus importante que l'élaboration de celle-ci ". Espérons que la décision de la Cour Suprême se tiendra à ce principe.

Dans la lutte et le sacrifice,
 

Paul Colella
#999045 - Polunsky Unit
3872 FM 350 South
Livingston
TX 77351-8580
USA

Traduction par S. Ageorges
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